Ces dernières semaines, les cas d’infection au COVID-19 ont varié d’une semaine à l’autre. Entre le 22 juin et le 16 juillet le canton comptait 91 cas. Les districts de la Gruyère et de la Glâne ont été particulièrement touchés et la prudence reste de mise. Le Conseil d’Etat a décidé de règlementations plus contraignantes pour certains lieux et évènements. Il appelle au respect des plans de protection et des mesures de protection individuelles.
Discothèques, bars de nuit et bars en plein air
Ces établissements qui accueillent une clientèle consommant essentiellement debout doivent respecter les plans de protection et assurer une meilleure traçabilité de leurs client-e-s. Ils ont ainsi l’obligation d’exiger, à partir du 20 juillet prochain, au minimum une pièce d'identité certifiée et un numéro de téléphone portable de la part de leur clientèle. La traçabilité est en effet un élément essentiel pour effectuer les enquêtes d’entourage permettant d’endiguer le virus.
Rassemblements, évènements et manifestations
Le nombre maximal de participant-e-s est limité à 300 pour les manifestations non commerciales et non politiques. Des exceptions peuvent être demandées à la préfecture, moyennant un plan de protection renforcé. Les célébrations religieuses, plus particulièrement les enterrements font également l’objet d’un plan de protection particulier.
Port du masque dans les commerces
Le Conseil d’Etat recommande fortement le port du masque dans les commerces et magasins dès la présence de 10 personnes en même temps. Il se réserve de rendre le port du masque obligatoire en cas d’aggravation de la situation sanitaire.
Le Conseil d’Etat s’est basé, pour prendre ces décisions, sur la proposition de la Task Force ainsi que de la Cellule de coordination. Cette dernière regroupe des représentant-e-s de la Conférence des Préfets, du Service du Médecin cantonal, du Service de la police du commerce, du Service public de l'emploi et de la Police cantonale.
Les mesures précitées pourraient être renforcées si la situation sanitaire venait à se dégrader. Le Conseil d’Etat en appelle à la responsabilité individuelle.