Les maladies non transmissibles et psychiques sont un défi majeur de santé publique, dont souffre une partie importante de la population. Ces maladies telles que maladies cardiovasculaires, diabète, cancer, etc., représentent 80 % des coûts directs de la santé. Elles génèrent également des coûts indirects importants liés notamment à la perte de productivité, aux retraites anticipées, aux arrêts maladie, à la prise en charge par les proches. Au-delà des coûts, elles affectent la société dans sa globalité, en termes de morbidité, de dépendance, de précarité, de qualité de vie, de mortalité et de développement économique.
Il s’agit de prévenir leur apparition en renforçant les facteurs protecteurs (notamment l’hygiène de vie et les environnements favorables à la santé) et en diminuant les facteurs de risques (alimentation déséquilibrée, tabac, alcool, sédentarité, mauvaise hygiène bucco-dentaire, santé mentale, etc.). Agir sur ces « déterminants de la santé » nécessite des mesures visant le comportement individuel (par ex. bouger) autant que des mesures structurelles (p. ex. la présence d’espaces verts peut induire les personnes à bouger plus), un volet d’actions où il existe encore un très gros potentiel de mise en oeuvre. Dans le cadre la Stratégie Santé2020, le Conseil fédéral relève que : « l’état de santé de la population suisse dépend à 60 % de facteurs externes à la politique de santé, comme l’éducation, la sécurité sociale, la situation professionnelle et le revenu, l’environnement ou encore la situation en matière de transports et de logement ».
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- Loi fédérale du 13 mars 1964 sur le travail dans l’industrie, l’artisanat et le commerce (Loi sur le travail, LTr ; RS 822.11) (Titre II, Protection de la santé)
- Stratégie nationale Prévention des maladies non transmissible (Stratégie MNT) 2017–2024
- Programme gouvernemental et plan financier de la législature 2017–2021 du 6 novembre 2017
- Loi du 16 novembre 1999 sur la santé (LSan ; RSF 821.0.1) et règlement du 14 juin 2004 concernant la promotion de la santé et la prévention (RSF 821.0.11)
- Loi du 17 octobre 2001 sur le personnel de l’État (LPers ; RSF 122.70.1)13
- Loi du 19 décembre 2014 sur la médecine dentaire scolaire (LMDS ; RSF 413.5.1)
- Promotion de la santé et prévention – Stratégie cantonale Perspectives 2030
- Programme cantonal fribourgeois « Je mange bien, je bouge bien » (2018–2021)
- Plan cantonal action alcool (2018–2021)
- Programme cantonal de prévention du tabagisme (2018–2021)
- Programme cantonal fribourgeois de promotion de la santé mentale (2019–2021)
- Concept cantonal du sport
- Concept de « Santé à l’école » 2014–2017
- Stratégie agro-alimentaire cantonale
13 Art. 4: « La politique du personnel a pour but de valoriser de manière optimale les ressources humaines de l’État en se fon- dant sur les principes suivants : (...) b) le respect de l’intégrité du collaborateur ou de la collaboratrice et son épanouissement professionnel ; »
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Rappel : les OI décrivent une amélioration de la situation à laquelle l’État de Fribourg souhaite participer
- Grâce à la création de conditions-cadres favorables à la santé et au développement des compétences en santé individuelles, les personnes résidant dans le canton de Fribourg adoptent dès le plus jeune âge, de plus en plus de comportements favorables à leur santé, notamment en termes d’activité physique, d’alimentation, de consommation de tabac et d’alcool, et de santé mentale. Cette évolution a une incidence positive sur les maladies non transmissibles et sur les coûts de la santé (objectif commun avec la cible 3.2).
- La société attribue une importance majeure à la promotion de la santé et au bien-être de l’ensemble de la population ; l’État en fait un objectif fondamental de ses politiques publiques.
- Les directions de l’État de Fribourg et leurs partenaires intègrent la question de la création d’environnements favorables à la santé et au bien-être dans l’élaboration de leurs stratégies respectives ; il en découle des politiques publiques encourageant les comportements favorables à la santé.
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Rappel : les OE portent sur un groupe cible spécifique et sont si possible mesurables
A. Moins de personnes souffrent de maladies non transmissibles évitables ou décèdent prématurément (objectif commun avec la cible 3.2).
B. Toute la population dispose d’incitations à adopter des styles de vie sains dans un environnement favorable à la santé, indépendamment du niveau socio-économique des individus concernés (objectif commun avec la cible 3.2).
C. Plus de personnes restent en bonne santé ou bénéficient d’une qualité de vie élevée en dépit d’une maladie chronique (objectif commun avec la cible 3.2).
D. Les paramètres permettant d’avoir une connaissance précise des déterminants de la santé et de l’efficacité des politiques de promotion et de prévention sont connus.
E. E. La santé est intégrée dans les politiques sectorielles de l’État.
F. L’État de Fribourg a mis en place un cadre de travail favorable à la santé et l’épanouissement de tout son personnel.
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La cible 3.3 est nécessaire à la réalisation de la cible 3.1 (sur la base des interactions positives maximales recensées dans la Figure F).
Cible 3.3 Réduire les impacts de l’environnement sur la santé
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