Depuis plusieurs mois, le Comité d’école et la Direction de l’Association du Cycle d’orientation de la Glâne, en collaboration avec des bureaux spécialisés, planifient la rénovation et la transformation du bâtiment actuel des classes. Pour ce faire, toutes les analyses utiles ont été effectuées, que ce soit notamment en ce qui concerne la salubrité du bâtiment, l’état des installations techniques, les canalisations, la présence d’amiante, etc.
En mars 2008 déjà, l’Association avait mandaté un tiers pour établir une étude de l’état du bâtiment. Cette analyse avait porté sur plusieurs éléments, dont la présence d’amiante dans les locaux, en particulier dans les faux-plafonds. Le résultat présenté par l’entreprise mandatée confirme l’absence d’amiante dans les matériaux prélevés.
En mars 2014, à l’occasion de l’avant-projet de la rénovation du Cycle d’orientation, une deuxième analyse a été réalisée. De l’amiante a été décelé dans les colles de carrelage, les joints de fenêtres et certaines installations techniques. Cependant, l’entreprise mandatée a assuré que les utilisateurs du bâtiment ne courraient aucun danger, car l’amiante incriminé (amiante chrysotile) n’est libérée que lors d’une démolition.
En 2018, dans le cadre de la demande de permis de construire, une mise à jour du rapport est demandée. L’entreprise a alors confirmé les résultats de l’expertise précédente, à savoir l’absence de danger particulier dû à l’amiante.
En décembre 2019, en vue de l’exécution des travaux, sur la base des rapports précédemment émis, le mandat de dépollution est adjugé au bureau 5P2P. Cette entreprise, se fondant sur son expérience, a proposé de procéder à de nouveaux sondages. Suite à ce nouvel examen, le bureau 5P2P nous informe le 6 janvier 2020 que de l’amiante est détecté jusqu’à 20% des surfaces dans les faux-plafonds d’origine situés au rez-de-chaussée et dans les étages du bâtiment. Il nous est indiqué que cette amiante amosite plus volatile pourrait se libérer lors des travaux. Les faux-plafonds du sous-sol, de nature différente, ne présentent quant à eux aucune trace d’amiante.
Suite à ces nouvelles informations, l’Association décide de pousser les contrôles et demande de vérifier la présence de fibres dans l’air ambiant dans les conditions d’exploitation. Ces analyses ont été organisées durant la semaine du 24 au 27 janvier 2020. Les derniers résultats ont été rendus par les laboratoires le jeudi 30 janvier 2020. Aucune présence d’amiante n’a été détecté dans l’air ambiant du bâtiment, excepté une fibre d’amiante crocidolite dans les WC garçons du 1er étage. Par mesure de précaution, le local incriminé est désormais fermé.
Tenant compte de ce qui précède, nous avons informé et requis les avis des services de l’Etat et du médecin cantonal afin de bénéficier de toutes les informations utiles sur les éventuels dangers. En l’état, la sécurité du bâtiment et de ses utilisateurs en cours d’exploitation est garantie et confirmée par les spécialistes. En effet, seuls des travaux dans le bâtiment exigent des mesures spéciales lors de la phase de rénovation.
En fonction des derniers éléments, le comité d’école et la direction ont décidé de renoncer à rénover le bâtiment par étapes, même si toutes les protections utiles pourraient être posées. Par conséquent, il sera procédé dans un premier temps à l’enlèvement de tous les faux-plafonds incriminés durant les vacances d’été. Par la suite, la rénovation du bâtiment s’effectuera en une seule étape. Dès lors, l’ensemble des élèves du bâtiment concerné seront placés dans des pavillons durant les travaux. Le nombre de pavillons supplémentaires ainsi que le coût de la dépollution sont en train d’être déterminés. L’impact financier estimé devrait être de l’ordre de 7 millions.
Une Assemblée des délégués est d’ores et déjà fixée au 26 mars 2020 pour voter un crédit complémentaire à la rénovation du Cycle d’orientation, l’objectif étant la mise en place des pavillons durant l’été 2020.