Depuis octobre 2024, le piétin – une maladie des onglons douloureuse et contagieuse touchant les moutons – fait l’objet d’une lutte coordonnée à l’échelle nationale (voir communiqué du 25.09.24). Un élément central du programme est l’assainissement des exploitations infectées, notamment par des bains d’onglons réguliers. Dans toutes les exploitations touchées, des mesures rigoureuses doivent être appliquées afin d’éviter toute propagation de la maladie. C’est la seule façon de réduire durablement le taux d’infection (prévalence) et de protéger les troupeaux sains. Le respect des mesures de biosécurité et des prescriptions relatives au trafic d’animaux est une condition essentielle à cette démarche.
Bilan après six mois de lutte
À l’issue du premier prélèvement d’échantillons, le taux d’infection initial dans les exploitations ovines s’élevait à 21 %. À la fin de la première période d’examen, la prévalence n’était plus que de 12 % grâce aux mesures d’assainissement mises en œuvre. Ce chiffre devrait encore diminuer, car certaines exploitations sont toujours en cours d’assainissement.
Parmi les 2 250 exploitations touchées, 828 ont d’ores et déjà assaini leurs troupeaux, dont 719 avec succès dès la première tentative. Le nombre d’exploitations assainies continuera d’augmenter au fil des prochains mois.
Recul du piétin, poursuite de la mobilisation
Cette première période d’examen le montre clairement : la lutte contre le piétin a bien démarré à l’échelle nationale. En quelques mois seulement, la prévalence de la maladie a pu être significativement réduite, un premier succès prometteur. Cette évolution positive est avant tout le fruit de l’engagement important des éleveuses et éleveurs, qui ont mis en œuvre les mesures d’assainissement avec détermination. Ce succès est également le résultat d’une excellente collaboration entre les différents acteurs impliqués – notamment les services vétérinaires cantonaux, les vétérinaires, les laboratoires ainsi que d’autres spécialistes qui ont accompagné le processus avec engagement. Ce résultat encourageant confirme la pertinence de la stratégie choisie et encourage à poursuivre collectivement les efforts entrepris.
Pour consolider les avancées réalisées et éviter toute réintroduction de la maladie, il est indispensable que les détentrices et détenteurs de moutons continuent de respecter rigoureusement les mesures de biosécurité ainsi que les prescriptions relatives au trafic d’animaux. C’est une condition essentielle pour que la prévalence continue de diminuer.
Prochaines étapes
La prochaine période d’examen aura lieu du 1er octobre 2025 au 31 mars 2026. Les éleveuses et éleveurs sont appelés à poursuivre activement leur engagement, en maintenant les mesures d’assainissement et en appliquant scrupuleusement les recommandations des autorités vétérinaires.
Chaque exploitation assainie constitue un pas important vers une amélioration du bien-être des moutons dans toute la Suisse.
Renseignements
Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV)
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Liens
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Département responsable
Département fédéral de l’intérieur DFI
