Parmi les moyens de lutte, on distingue les actions suivantes:
- L'annonce obligatoire d'un cas ou d'une suspicion d'épizootie à un vétérinaire praticien incombe à quiconque détient, assume la garde ou soigne des animaux. Le vétérinaire praticien informe à son tour les autorités cantonales. Sont, entre autres, également soumis au devoir d'annonce les contrôleurs des viandes, les inspecteurs du bétail, les auxiliaires officiels.
- Les mesures d’interdiction ont pour but de prévenir la propagation de la maladie en limitant les mouvements d’animaux et, si nécessaire, les déplacements des personnes et le trafic des marchandises. Elles englobent les mesures d'isolement, de quarantaine et de mise sous séquestre.
- Le nettoyage, la désinfection et désinfestation des locaux, installations et ustensiles est indispensable pour que les animaux mis ensuite à l’étable restent sains.
La mise à mort des animaux contaminés entraîne souvent des dommages économiques importants pour le détenteur, que les indemnités pour pertes d’animaux visent à rééquilibrer.