Photographes professionnels à Fribourg.

Fonds : quelque 150'000 images (négatifs, diapositives, planches contact, tirages) et documents divers. Sujet : Fribourg de la deuxième moitié du 20ème siècle, sa vie économique (les entreprises), religieuse (les couvents), artistique (catalogues d'exposition), sociale et sportive.

Fonds

Quelque 150'000 négatifs, photos, diapositives, planches contact, tirages et documents divers.

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Avec la donation des archives de Leo Hilber et Micheline Hilber, remis en 2010 par M. Robert Chappuis, la BCU s’enrichit d’un fonds photographique de première importance, original et éclectique, local et international. Avec les archives Rast, Thévoz et Mülhauser, l’iconographie cantonale de la seconde moitié du 20e siècle trouve son accomplissement. La transformation économique et sociale, celle de l’habitat, des transports et du travail, ainsi que l’irruption de la sociéte de consommation, avec ses effets sur les modes de vie et leur représentation, s’y trouvent abondamment représentés. Leo Hilber réalise des clichés imprégnés de l’esthétique de son temps. A la presse illustrée, il privilégie les brochures d’entreprises, les catalogues d’exposition et les livres d’art notamment pour le Musée d’art et d’histoire et ceux pour l’Office du Livre sur l’art oriental (Splendeur du tapis persan en 1978, Le Tapis de Chine en 1981 ou L’art en Turquie en 1981). La participation active et originale à la Triennale internationale de la photographie (TIP), est à l’image de l’homme et du couple, tout comme la maison de la Planche-Inférieure, devenue leur atelier à partir du milieu des années 1970 et lieu de rencontres fructueuses.

Photographes

Leo Hilber (Lucerne, 1930 – Fribourg, 1986) Micheline Hilber Chappuis (Clarens, 1942 – Fribourg, 2007) Né en 1930 à Lucerne, Leo Hilber arrive très jeune à Fribourg pour faire son apprentissage de photographe chez Benedikt Rast. Charmé par la ville, il décide de s’y établir et de créer, dès 1958, avec le soutien de sa première épouse Joséphine, son propre atelier de photographie à l’avenue de la Gare 35A. Au milieu des années 1960, Leo Hilber est à la recherche d’une assistante pour les photographies de mode. Il engage Micheline Cuany qui, après une formation de photographe à Montreux et à Lausanne suivie de quelques années dans différents secteurs de la branche, devient sa plus proche collaboratrice, puis son épouse. Micheline, désormais Hilber, bénéficie aux côtés de Leo d’une grande expérience, ce qui lui permet de reprendre, à la mort du photographe en 1986, le studio de leur maison de la Planche-Inférieure, et de continuer son exploitation jusqu’à son propre décès en 2007.

Catalogue d'exposition BCU

Avec le soutien de "Memoriav"

Studio Hilber. Leo & Micheline photographes en mouvement

Conception et rédaction : Claudio Fedrigo, Athéna Schuwey, Sara Lonati, Yves Cirio. - Fribourg : BCU Fribourg / La Sarine, 2017, 168 p.

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Fonds Leo et Micheline Hilber [LEHI]
Fonds Leo et Micheline Hilber [LEHI]