Parmi ces manifestations privées deux soirées sont plus mondaines : l'apéritif du Noble Contingent des Grenadiers fribourgeois le 6 janvier (49ème édition en 2012), et, le samedi qui suit l'Epiphanie, la soirée des Rois de la Landwehr (134ème édition en 2012), corps de musique officiel de l'Etat et de la ville de Fribourg. Deux à trois cents invités, parmi lesquels les membres de la société et leurs épouses, les donateurs, les autorités et les personnalités du canton y assistent. Discours très attendus des élus, tirage des Rois, important écho médiatique caractérisent ces deux événements festifs mais aussi très protocolaires.
Organisateurs et invités font vivre une tradition originale bien présente dans le riche milieu associatif fribourgeois en la déclinant à leur guise, de la simple agape entre amis au véritable banquet officiel.
Remarques
On retrouve chaque année une trace de ces soirées des Rois dans la presse.
Les allocutions prononcées par les conseillers d'Etat lors de l'apéritif des grenadiers ou durant la soirée de la Landwehr sont consultables sur le site officiel de l'Etat de Fribourg.
Des aquarelles de la fin du XVIIIe s. publiées et commentées dans Fribourg artistique à travers les âges en 1906 et 1913 représentent la compagnie des « grenadiers bleus » et celle des « grenadiers maures » qui célébraient déjà l'Epiphanie en paradant lors de la Fête des Rois. Les « grenadiers maures » se grimaient le visage pour rendre hommage à Balthazar.
Texte : Florence Bays
Pour aller plus loin
- de Diesbach, Max : « La Fête des Rois, à Fribourg ». In : Fribourg artistique à travers les âges, 1906. (pages non numérotées)
- Dubois, Fréd.-Th. : « La compagnie des Grenadiers bleus en 1798 ». In: Fribourg artistique à travers les âges, 1913. (pages non numérotées)
- Le Landwehrien, organe du corps de musique official de l’Etat et de la Ville de Fribourg.
- Julan, Sébastien : « Apéritif des rois du contingent. Sur les pas de l’ordonnateur ». In: La Gruyère, 8 janvier 2005.
- Rütimann Nicole, Packiry Kessava : « André Liaudat passe le témoin », La Liberté, 16 janvier 2012, p. 11.