Le canton de Fribourg affiche un taux de chômage de 2,3% en août 2024, soit une hausse de 0,1 point par rapport au mois précédent. L’effectif des chômeurs s’élève à 4’000 personnes, soit 209 de plus qu’en juillet 2024 et 461 de plus qu’en août 2023. Dans le détail, le chômage reste stable dans les districts du Lac (1,5%) et de la Singine (1,2%). Les taux croissent partout ailleurs et se montent à 2,8% dans le district de la Sarine (+0,1 point), 2,4% en Gruyère (+0,1 point), 2,5% dans la Broye (+0,2 point), 2,4% dans le district de la Glâne (+0,1 point) et 2,6% dans le district de la Veveyse (+0,1 point). A l’échelle suisse, le taux de chômage augmente de 0,1 point, à 2,4%.
L’effectif des demandeurs d’emploi fribourgeois s’élève à 8'026 en août 2024, ce qui correspond à un taux de 4,6 % (+0,1 point par rapport au mois précédent). Cela représente 230 personnes de plus qu’en juillet 2024 et 1’171 de plus qu’en août 2023. A l’échelle suisse, le taux de demandeurs d’emploi reste stable, à 3,9%.
Les inscriptions au chômage durant le mois sous revue concernent en grande partie les jeunes de moins de 25 ans qui viennent de terminer leur scolarité obligatoire, leur apprentissage ou leurs études supérieures. De manière générale, le marché de l’emploi fribourgeois se porte bien, en dépit du tableau contrasté qu’offre le contexte économique et géopolitique mondial. La relative stabilité de l’inflation et la bonne tenue du marché intérieur helvétique modèrent, à l’heure actuelle, les risques conjoncturels.
Chômeurs et demandeurs d’emploi
Le taux de chômage permet d’effectuer des comparaisons entre les cantons puisqu’il est calculé de manière uniforme en Suisse. Le taux de demandeurs d’emploi regroupe les chômeurs et les personnes qui sont occupées dans une mesure active, comme un programme d’emploi temporaire, un gain intermédiaire, un cours de perfectionnement ou une reconversion professionnelle. Depuis juin 2022, les chiffres du chômage sont calculés sur la base d’un échantillon établi par l’Office fédéral de la statistique sur trois ans (2018, 2019 et 2020).