Les principaux changements :
- Les points de vente devront désormais indiquer par écrit, et non plus seulement oralement, le pays de production du pain et des articles de boulangerie vendus en vrac.
- Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) peuvent se retrouver dans l’environnement et, par là même, dans la chaîne alimentaire. La Confédération a donc décidé de fixer des teneurs maximales pour les résidus de PFAS présents dans les œufs, la viande, certaines espèces de poissons, les crustacés et les mollusques bivalves.
- Les fabricants et les commerces de détail se baseront dorénavant sur des prescriptions claires quant aux mesures à prendre avant de faire don d’aliments ou de les remettre à des organisations d’utilité publique pour diminuer le gaspillage alimentaire.
- La Suisse reprend les valeurs maximales de l’UE prévues pour certains composants des encres de tatouage. Une réglementation plus stricte s’applique désormais dans notre pays aux agents conservateurs contenus dans les encres.
- Pour les cosmétiques, la valeur maximale pour les furocoumarines (1 mg/kg) s’appliquera à partir de 2026 tant aux produits fabriqués en Suisse qu'aux produits importés.
- La Suisse autorise la mise à mort à la ferme et au pré pour la production de viande. Pour des raisons d’hygiène alimentaire, les animaux doivent actuellement être transportés et éviscérés dans un abattoir dans les 45 minutes suivant la mise à mort. Ce délai est étendu à 90 minutes.