Le fait de filmer d’autres automobilistes à l’aide d’une caméra embarquée fixée sur le tableau de bord, également appelée dashcam, viole la loi sur la protection des données. L’exploitation de ces prises de vue comme moyen de preuve n’est pas admissible dès lors que les violations des règles de la circulation routière ne constituent pas des infractions graves, a décidé le Tribunal fédéral dans un arrêt récemment publié. Dans le cas d’espèce, une automobiliste avait été filmée en dépassant un autre automobiliste par la droite et en gardant une distance insuffisante.
Images de dashcams comme moyen de preuve
Arrêt du 26 septembre 2019 du Tribunal fédéral
Publié le 16 Octobre 2019 - 11h06
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Publié par Autorité cantonale de la transparence, de la protection des données et de la médiation
Dernière modification : 10.06.2020 - 17h40