C’est en 1826 que fut fondée une société archéologique dont le but était d’entreprendre des recherches et de constituer une collection. Cette société cessa toutefois ses activités quelques années après sa fondation. A partir des années 1850, les sites lacustres suscitèrent l’engouement de nombreux passionnés d’archéologie, notamment Louis Grangier qui avait obtenu de la part du Conseil d’Etat une concession de recherche. D’autres érudits, tel que l’abbé Jean Gremaud ou le baron Gustave de Bonstetten, s’intéressèrent à d’autres types de sites et fouillèrent respectivement le temple gallo-romain de Riaz/Tronche-Bélon en 1852-1853 ou encore les tumuli de Düdingen/Birch en 1852. En 1878, une première carte archéologique fut publiée par G. de Bonstetten, complétée en 1894 par François Reichlen.
En 1901, Max de Techtermann fut nommé archéologue cantonal par le Conseil d’Etat. L’abbé François Ducrest lui succèdera en 1907 et le chanoine Nicolas Peissard reprendra cette charge dès 1911. En 1941, il publiera sa Carte archéologique du canton de Fribourg et démissionnera de sa fonction en 1942; le poste d’archéologue cantonal restera vacant jusqu’au 1er avril 1962, date à laquelle Mlle Hanni Schwab, responsable des chantiers archéologiques de la 2e Correction des Eaux du Jura fut désignée comme nouvelle archéologue cantonale. (source: F. Guex, Le passé apprivoisé, Fribourg 1992)
Depuis cette date, l’archéologie fribourgeoise connut une activité ininterrompue, dirigée successivement par M. François Guex, M. Claus Wolf, Mme Carmen Buchillier, jusqu’à la nomination au 1er avril 2018 de M. Reto Blumer, archéologue cantonal actuel. Le Service archéologique occupe depuis 1997 l’ancienne caserne sise à la Planche Supérieure en vieille ville de Fribourg.
Depuis 2000, le Service archéologique assure la direction administrative et scientifique du Musée romain de Vallon de même que la conservation des deux mosaïques in situ. (www.museevallon.ch)