Dans cette perspective et en réponse aux décisions prises par le Conseil national, le Conseil d'Etat :
- rejette l'impôt sur le bénéfice corrigé des intérêts. Si cette mesure devait être retenue, elle devrait être intégrée dans le plafonnement du total des allègements ;
- estime que les déductions en amont sont admissibles uniquement au profit des dépenses de recherche et de développement en Suisse. L'application élargie sur l'étranger mettrait en péril des places de travail et de recherche en Suisse ;
- est en faveur de l'introduction du plafonnement du total des allègements résultant des mesures fiscales à 80 % ;
- regrette que l'imposition partielle des dividendes ne soit pas augmentée à 70 %.
La RIE III est capitale pour le système fiscal fédéral : ne rien faire n'est pas une option et coûterait plus cher à la Suisse et à Fribourg. Le Conseil d'Etat fribourgeois souligne l'importance de garder un paquet équilibré afin de réunir un consensus aussi large que possible.