Un groupe de travail pluridisciplinaire a été nommé en septembre 2017 par le Conseil d’Etat suite au mandat 2016-GC-78 afin de réévaluer la carte d’admissibilité des sondes géothermiques et les conditions liées à leur autorisation. Ce groupe a pour objectif de favoriser le développement de la production d’énergie indigène et renouvelable tout en garantissant la protection durable des ressources en eau souterraine exploitable pour l’eau potable. Afin de respecter cet objectif, le groupe a proposé de nouveaux critères d’admissibilité pour les sondes, qui ont été validés par les Offices fédéraux compétents avant d’être adoptés par le Conseil d’Etat.
Les degrés d’admissibilité définis initialement sont maintenus. L’interdiction dans les aquifères publics est toutefois assouplie. Dans les zones où l’exploitation de l’eau à des fins d’alimentation en eau potable n’est pas possible, pour des raisons d’aménagement du territoire (urbanisation, transports, etc.) ou de qualité chimique et/ou biologique de l’eau souterraine, les forages pour de nouvelles sondes sont autorisés sous conditions.
L’implantation de sondes géothermiques est ainsi à nouveau possible dans certaines zones urbaines des communes de Bösingen, Broc, Bulle, Düdingen, Fräschels, Kerzers, Kleinbösingen, La Roche, Marly, St-Ours et Tavel.