A l’occasion des 6 mois de son lancement, la hotline Proch·écoute présente un bilan positif de ses premiers mois d’activité et dévoile un deuxième spot qui met en scène une situation de proche aidante et de son compagnon atteint d’Alzheimer.
T +41 58 806 26 26
Horaires :
lundi, mardi, jeudi: 13h00 à 18h00
mercredi: 9h00 à 13h00
Facebook : @prochecouteangehorige et LinkedIn
Les proches aidant-e-s reconnaissant-e-s de recevoir une information intégrée, individualisée et de haute qualité ainsi qu’une écoute
La satisfaction des proches aidant-e-s ayant eu contact avec Proch·écoute, évaluée à l’externe, démontre un niveau élevé de satisfaction pour les 4 aspects évalués (information, écoute, relation, suivi). Les témoignages font état d’une grande reconnaissance quant aux informations personnalisées et à l’écoute active de cette nouvelle hotline : « On m’a vraiment écouté, respecté et compris » ; « Le positif c'est de pouvoir parler, je me sentais très seule et démunie… En plus ça m’a donné quelques pistes ! » ; « Que si ça n’allait pas, je pouvais rappeler » ; « Cette dame était très au clair, elle a pu trouver les informations qui me manquaient même si j’en avais déjà beaucoup » ; « Grâce à elle j’ai pu mieux comprendre ce qui se passait et mes frères ont pu voir les choses sous un autre angle ».
Assurée en collaboration avec le guichet social « Fribourg pour tous », la hotline Proch·écoute a traité en 6 mois 62 demandes par téléphone, contact direct ou mail, dont 51 provenant de proches aidant-e-s et 10 de professionnel-le-s appelant pour des proches aidant-e-s. Dans 40% des cas, les proches aidant-e-s sont les enfants adultes de la personne aidée, dans 27% des cas le ou la conjoint-e, et dans 20% le parent d’un-e enfant malade ou handicapé-e. Ces personnes proches aidantes soutiennent pour 27% des personnes fragilisées par la vieillesse, et 24% des personnes souffrant de maladie, 22% de démence et 12% de handicap.
Une petite moitié des appelant-e-s demandent des informations ponctuelles, souvent relatives aux aides financières ou à une possibilité de répit. Une autre moitié des contacts concernent des demandes plus complexes, telles que des adultes s’inquiétant pour leur parents âgé-e-s qui s’épuisent dans leur rôle de proches aidant-e-s auprès de l’autre parent malade, des proches aidant-e-s qui se sentent dans une impasse au niveau financier ou en réalisant qu’ils n’ont aucune alternative s’ils tombent malades. Certains proches aidant-e-s ont besoin d’un, voire plusieurs entretiens à domicile, parfois couplé à une aide concrète pour effectuer des démarches, ou pour régler une situation complexe avec plusieurs membres d’une famille.