« Juste Juste » est une expression courante qui s’utilise dans divers contextes : je suis arrivé « juste » à l’heure – c’était « juste juste », à la limite – j’ai « juste » oublié cela, heureusement que je m’en suis rappelé ! Préparer sa valise à la dernière minute, payer ses impôts quelques jours avant le délai, avoir la monnaie pour payer son café mais pas le pourboire, remplir son verre d’eau à ras bord : chaque maladresse se pardonne tant que le résultat se fait « Juste Juste ». Cette expression s’étend également au domaine de la route ou au travers de comportements d’apparence anodine. Tout un chacun peut être amené à flirter avec le « Juste Juste » : régler son GPS ou chercher ses lunettes à soleil tout en conduisant, rouler un peu plus vite pour ne pas être en retard. La survenance ou non d’un accident ne tient, parfois qu’à un petit rien, comme vouer son attention à la circulation ou ralentir au bon moment !
Etonner sans choquer, amuser sans perdre son sérieux, le but est de marquer efficacement l’esprit du public. En abordant des situations familières, sans entrer dans le ton trop connu de la prévention routière, la campagne entend aborder le cœur du sujet avec un rire ou un ton dont on ne se lassera jamais, ou juste pas !
Dans un premier temps, de manière sympathique et légèrement provocatrice, nous tenterons de susciter l’intérêt et l’interrogation des gens juste en dévoilant le slogan « Juste Juste ». Dans une seconde phase, la prévention routière prendra sa place de manière claire et directe, tout en conservant la patte « Juste Juste ».
Faire sourire et interpeller le public, que ce soit dans la rue ou par le fil de l’actualité, c’est aussi une manière de faire passer des messages de prévention. La preuve ? « Juste Juste » trotte déjà dans nos têtes.