Par violence domestique, on entend :
La violence physique
englobe différents actes pouvant entraîner la mort : coup avec ou sans instrument, bousculade, secousse, morsure, étranglement, ligotage, jet d’objets, voie de fait.
La violence sexuelle
englobe tous les actes sexuels imposés par la force, jusqu'au viol.
La violence psychique
englobe aussi bien les menaces graves, la contrainte, la privation de liberté et le harcèlement après une séparation que des actes qui, pris isolément, ne constituent pas une menace immédiate, mais dont l’accumulation constitue un acte de violence. C’est le cas de la violence discriminatoire, comme le mépris, l’injure, l’humiliation, la culpabilisation, l’intimidation ou l’insulte.
Le stalking, une forme de violence psychique
La notion de stalking vient du verbe anglais «to stalk». Ce verbe appartient au vocabulaire de la chasse et signifie «chasser», «s’approcher à pas de loup» ou encore «décrire un cercle autour de la proie». Il est devenu synonyme de persécution, de harcèlement et de terrorisme psychologique exercés contre une personne.
Le Tribunal fédéral a classé parmi les éléments constitutifs du stalking le fait d’épier continuellement, la recherche constante de proximité physique non désirée (poursuite), le harcèlement et les menaces. Ces comportements peuvent être qualifiés de stalking lorsqu'ils se reproduisent au moins deux fois et qu’ils provoquent une terreur profonde chez la victime.
La violence sociale
englobe les restrictions imposées à la vie sociale d’une personne, comme la mise sous tutelle, l’interdiction ou le contrôle strict des contacts familiaux ou extérieurs ou encore l’enfermement.
La violence économique
englobe l’interdiction de travailler, le travail forcé, la saisie du salaire et la détention par un-e seul-e partenaire du pouvoir de décision concernant les ressources financières.
La violence sociale et la violence économique sont des formes de violence psychique. Elles se traduisent par des comportements qui ont tous pour but d'exercer un contrôle sur la victime et de réprimer la libre formation de sa volonté.
Violence et maltraitance à l’égard des enfants
Remarque : le texte ci-dessous a été largement inspiré du site Internet AGAPA (association des groupes d’accompagnement – Perte de grossesse – Abus – Maltraitance – Négligence)
La maltraitance est un acte de violence. La personne qui maltraite un-e enfant abuse de sa position d’autorité et de confiance pour agir à l’encontre de l’intérêt et du bien-être physique et psychique de l’enfant. La personne maltraitante peut être un-e parent-e proche ou éloigné-e, une connaissance de la famille, un tuteur ou une tutrice, un-e enseignant-e, un-e enfant plus âgé-e, un-e passant-e ou un-e inconnu-e : soit, toute personne ayant une responsabilité familiale, éducative ou simplement morale envers l’enfant.
L’enfant compte sur l’adulte pour le-la protéger, l’entourer, lui permettre de survivre et de se développer physiquement et psychiquement. Maltraiter un-e enfant porte atteinte à son intégrité physique et psychique ainsi qu’à son sentiment de dignité et de sécurité. L’enfant qui a subi des actes de maltraitance est davantage susceptible de devenir plus tard victime d’autres violences ou d’être lui ou elle-même auteur-e de maltraitance.
La maltraitance d’enfant est la plupart du temps une violence cachée. Elle peut survenir dans toutes les cultures, classes sociales ou groupes religieux. Elle est inacceptable et inadmissible et doit, en tant que telle, être prévenue et combattue.