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- Description de la mesure : afin d'inciter à la création de place s’apprentissage, mais également de contribuer à maintenir les places existantes, la mesure prévoit de financer les premiers mois de salaire d'un apprenti de 1ère année sous la forme d'un chèque de 1 000 francs. Ce chèque peut être activé par toutes les entreprises formatrices autorisées à former et par unité d’autorisation de former (une entreprise peut former dans plusieurs domaines). La mesure sera déclinée sous la forme de la délivrance d’un chèque à l'engagement d'un apprenti de 1ère année durant les 3 prochaines rentrées scolaires, non cumulables, et dans un seul métier (une entreprise peut avoir plusieurs métiers d'apprentissage). Il est à noter que cette mesure a été proposée et soutenue par les milieux économiques et sociaux qui ont été consultés.
- Coûts : 5 000 000 francs
- Contribution attendue de la Confédération : -
- Délai de réalisation : chèques à activer durant les années scolaires 2020/2021, 2021/2022 ou 2022/2023
- Base légale : loi du 13 décembre 2007 sur la formation professionnelle (LFPr ; RSF 420.1)
- Formulaire: Contribution au financement des salaires des apprentis-es de 1ère année
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- Description de la mesure : la crise sanitaire et économique a plongé de nombreuses personnes, employées au noir, dans la précarité. Bon nombre de ces personnes ne bénéficient d’aucune formation. La mesure consiste donc à l’octroi de bourses d’études et pour les personnes de plus de 25 ans n’ayant aucune formation et pour les personnes devant envisager une reconversion en raison du manque de débouchés sur le marché du travail. Pour les personnes âgées de plus de 25 ans, le système actuel des bourses d’études n’offre quasiment aucune possibilité de reconversion professionnelle ou de première formation. En effet, quel que soit l’âge de la personne en formation, la situation financière des parents est prise en considération dans le calcul de la bourse. Par ailleurs, celle-ci est plafonnée à 12 000 francs pour une formation du secondaire du 2ème degré (apprentissages notamment) et à 16 000 francs pour une formation de degré tertiaire. Ces éléments rendent souvent le projet de formation difficilement réalisable. Par cette mesure, il s’agit de déplafonner, pour certaines catégories de personnes, le montant des bourses et de ne plus tenir compte de la situation financière des parents.
- Coûts : 1 600 000 francs
- Contribution attendue de la Confédération : -
- Délai de réalisation : immédiat, pour la durée des formations entreprises
- Base légale : loi du 14 février 2008 sur les bourses et les prêts d’études (LBPE ; RSF 44.1)
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- Description de la mesure : à la suite de la crise sanitaire et économique, de nombreuses entreprises recourent à des demandes de réduction du temps de travail (RHT) ou licencient, voire ferment définitivement leurs portes. Certains adultes sont déjà au chômage, d’autres constatent que le temps est compté et qu’il est nécessaire de se réorienter rapidement ou de trouver une autre voie de carrière. Actuellement, on constate déjà une vague importante de demandes d’entretiens de la clientèle adulte auprès des conseillers de carrière du Service de l’orientation professionnelle et de la formation des adultes (SOPFA). Il faut compter sur un délai de six semaines pour obtenir un premier rendez-vous. La prestation de conseil de carrière et de réorientation aux adultes était déjà très fortement prisée avant la crise actuelle. Une forte vague de demandes d’entretiens est attendue, et une augmentation du délai d’attente serait contre-productive. La mesure vise donc une augmentation des moyens à disposition du SOPFA pour faire face à l’afflux de ces demandes.
- Coûts : 200 000 francs
- Délai de réalisation : immédiat
- Base légale : -
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- Description de la mesure : des moyens ont été donnés dans le cadre de la gestion urgente de la crise pour les élèves de 11ème année Harmos terminant leur scolarité obligatoire et sans solution de voie de formation par le biais de l’action « Last Minute », soit l’assistance à la recherche d’une place d’apprentissage. Mais il s’avère que les élèves actuels seront également fortement pénalisés durant leur dernière année de formation. Les jeunes concernés n’ont en effet pas pu faire les stages en entreprises ordinaires, et accuseront un déficit de préparation au choix professionnel lors de l’année scolaire à venir. Les conseillers en orientation en fonction ne peuvent pas rattraper le retard pris. Sans action spécifique, les jeunes seront impactés directement, en raison de leur impréparation (en particulier les élèves à risques). Pour rattraper ce retard, la mesure instaure des ateliers spécifiques, à prévoir pour les élèves les plus en difficulté, qui seront proposés directement dans les cycles d’orientation et durant le temps d’école, à animer par des conseillers en orientation ou des conseillers en insertion. Le but est de les soutenir dans les différentes étapes de la recherche de place d’apprentissage (dossier de candidature, entretiens, etc.).
- Coûts : 200 000 francs
- Contribution attendue de la Confédération : en négociation, maximum 80% du coût
- Délai de réalisation : année scolaire 2021-2022
- Base légale : -