Questions générales
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Récapitulatif des événements du début de l’hiver 2022 :
17.11.2022
Communiqué de presse de l’OSAV (Office de la sécurité alimentaire et affaires vétérinaire à Bern).Deux cas d’influenza aviaire du type hautement contagieuse (H5N1) ont été mis en évidence chez un héron cendré et un paon chez un détenteur de volailles amateur dans le canton de Zürich.
24.11.2022
Communiqué de presse de l’OSAV (Office de la sécurité alimentaire et affaires vétérinaire à Bern).
L’OSAV ordonne, en collaboration avec les cantons concernés, des mesures préventives applicables dans toute la Suisse. L’objectif principal est d’éviter tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques.24.11.2022
L’OSAV a émis une ordonnance édictant des mesures sur la Suisse dès le 28.11.2022.Lettre et mailing du SAAV à tous les détenteurs de volailles du canton de Fribourg avec les mesures à prendre pour la région de contrôle (toute la Suisse).
25.11.2022
Entrée en vigueur des zones de protection et de surveillance autour des unités d’élevage (jusqu’au 21.12.2022) concernées et les dispositions relatives aux exportations.28.11.2022
Entrée en vigueur de l’Ordonnance de l’OSAV instituant des mesures destinées à prévenir la propagation de l’influenza aviaire (jusqu’au 15.02.2023).08.12.2022
Un deuxième cygne a été testé positif au virus de l’influenza aviaire H5N1 hautement pathogène (HPAI) dans le canton du Tessin. Une mouette a été testée positive pour le virus de l’influenza aviaire H5N1 dans le canton de Thurgovie. La détermination de la pathogénicité est en cours.27.01.2023
Plusieurs cas d'oiseaux sauvages positifs au H5N1 sont détectés dans les cantons de Bâle, Lucerne et Zürich.
02.02.2023
L'OSAV publie un communiqué annonçant la prolongation des mesures préventives contre la grippe aviaire jusqu'au 15.03.2023 au moins.
09.03.2023
L'OSAV publie un nouveau communiqué annonçant la prolongation des mesures préventives contre la grippe aviaire jusqu'au 30.04.2023 au moins.
27.04.2023
L'OSAV publie un nouveau communiqué annonçant la fin des mesures préventives contre la grippe aviaire à compter du 1er mai 2023.
25.05.2023
L'OSAV publie un nouveau communiqué de presse édictant de nouvelles dispositions pour lutter contre la grippe aviaire. Ces dispositions obligent les cantons à prendre, si nécessaire, des mesures de protection au niveau local pour protéger les volailles domestiques contre la grippe aviaire, lorsque le risque de propagation du virus par des oiseaux sauvages est élevé.
26.05.2023
Le SAAV publie un communiqué de presse dans lequel il annonce que les deux nichoirs de mouettes rieuses et sternes pierregarins situés sur le lac de Morat ne sont ni infectés, ni suspects et que la vigilance et l'obligation d’annonce des détenteurs/vétérinaires restent en place.
26.07.2023
L'OSAV publie un communiqué de presse dans lequel il annonce la prolongation des mesures à l'échelon local jusqu'u 15 octobre 2023.
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Galliformes
Par exemple : poules, dindes, faisans, cailles, pintades, paon, perdrixAnseriformes
Canards et Oies, cygneStruthioniformes
Autruche, émeu- Les mesures s’appliquent à toutes les détentions de volaille en Suisse
Espèces non-concernées : Pigeons, tourterelles, perroquets, perruches, oiseaux exotiques tels que canaris et passereaux
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Les personnes qui trouvent des cadavres d’oiseaux sont priées de ne pas les toucher.
La découverte dans un intervalle de 24 heures d’oiseaux sauvages morts ou malades sur un même emplacement (1 cygne, 2 ou plusieurs oiseaux d’eau ou rapaces, 5 ou plus d’autres oiseaux sauvages) doit être annoncée sans tarder au garde-faune du secteur concerné.
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Lorsqu’un cas d’une maladie hautement contagieuse est décelé en Suisse sur la faune sauvage, l’OSAV (Office de la sécurité alimentaire et affaires vétérinaire à Berne) édicte une région géographique où des mesures doivent être prises pour protéger les unités d’élevage de volaille contre la maladie, en l’occurrence toute la Confédération depuis le 28.11.22.
Toute la Suisse étant considérée comme région de contrôle, les mesures actuelles sont à prendre par tous les détenteurs de volailles en Suisse.
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Les zones de protection et de surveillance sont des zones géographiques définies par l’OSAV autour d’un cas positif (actuellement canton Zürich et Thurgovie seulement). La zone de protection a habituellement un diamètre de 3 km et celle de surveillance de 10 km autour du premier foyer. Des restrictions de mouvements sont édictées dans chaque zone en sus de la région de contrôle nationale.
Pour les détenteurs
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Annoncer la détention au secteur agriculture Grangeneuve :
- Les détenteurs professionnels ou amateurs de volailles doivent annoncer leur détention auprès de Grangeneuve. Si votre détention n’était pas encore annoncée à ce Service, nous vous invitons à prendre contact avec eux dès à présent (courriel : grangeneuve-agriculture@fr.ch / T : 026 305 58 00).
Contrôler l’état de santé des animaux :
- Contrôler l’état de santé de la volaille et annoncer à leur vétérinaire, qui informera le SAAV, tout animal présentant des symptômes suspects.
- Les symptômes suspects sont :
- Des symptômes respiratoires aigus ;
- Une baisse de la performance de ponte de plus de 20% pendant trois jours ;
- Une diminution de la consommation de nourriture et d’eau de plus de 20% ;
- Une augmentation du taux de mortalité de plus de 3% en une semaine
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Mesures à prendre :
(selon l’ordonnance sur les épizooties OFE, l’ordonnance du 8 avril 2014 (OEpiz, RSF 914.10.11) et l’Ordonnance de l’OSAV instituant des mesures destinées à prévenir la propagation de l’influenza aviaire)
Sortie et détention des animaux :
Dans la région de contrôle (=Suisse), les détenteurs d’animaux doivent protéger leur unité d’élevage contre l’introduction de l’influenza aviaire. À cet effet, ils prennent l’une des mesures suivantes :
- Ils limitent la sortie des volailles domestiques à l’aire à climat extérieur fermée, dont les mailles du filet sont inférieures à 4 cm.
- Ils s’assurent que, dans l’aire à climat extérieur, les emplacements d’alimentation et d’abreuvement ne sont pas accessibles aux oiseaux sauvages, et que les aires de sortie et les bassins sont protégés contre l’intrusion d’oiseaux sauvages par des clôtures ou des filets dont le maillage ne dépasse pas 4 cm.
- Ils détiennent les volailles domestiques dans un poulailler fermé ou dans un autre système de détention fermé qui n’est pas accessible aux oiseaux sauvages.
Séparation des différentes espèces :
Les ansériformes et les struthioniformes (canards, oies, cygnes, autruches, etc.) doivent être détenus séparément des Galliformes (poules).
Appliquer les mesures d’hygiène pour empêcher l’introduction du virus dans l’unité d’élevage :
- Limiter l’accès des personnes au strict minimum
- Installer un sas d’hygiène
- Toute personne qui accède à l’unité d’élevage doit porter des vêtements et des chaussures réservés aux tâches effectuées dans l’unité d’élevage
- Nettoyer et désinfecter régulièrement les bottes
- Se laver et désinfecter les mains avant d’entrer dans l’unité d’élevage et après y avoir accompli leur tâche.
De plus :
Les détenteurs de plus de 100 volailles doivent en plus consigner les animaux trouvés morts et les signes particuliers de maladie et l’annoncer dès plus de 2 morts en 1 semaine à un vétérinaire praticien.
Les marchés et expositions de volaille sont interdites sur toute la Suisse.
Ces mesures, qui s’appliquent à tous les détenteurs de volailles, même amateurs, seront en vigueur au moins jusqu’au 15 mars 2023.
Plus d’informations : https://www.blv.admin.ch/blv/fr/home/tiere/tierseuchen/uebersicht-seuchen/alle-tierseuchen/ai.html
En résumé :
- La volaille domestique ne doit plus être détenue en plein air sans protection
- Biosécurité et hygiène : changement de vêtement, nettoyage outils, bottes, mangeoires et abreuvoirs + mains (savon et eau chaude)
- Séparer les différentes espèces d’oiseaux
- Appeler le vétérinaire praticien si les animaux ont des symptômes de maladie
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Il est interdit de présenter des volailles à des marchés, des expositions et autres manifestations semblables.
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Le détenteur d’animaux doit annoncer immédiatement tout symptôme de maladie à son vétérinaire qui prendra les mesures nécessaires et informera le Service vétérinaire.
Les symptômes suspects sont :
- Des symptômes respiratoires aigus;
- Une baisse de la performance de ponte de plus de 20% pendant trois jours;
- Une diminution de la consommation de nourriture et d’eau de plus de 20%;
- Une augmentation du taux de mortalité de plus de 3% en une semaine.
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Ramasser avec des gants, mettre dans un sac en plastique, un carton ou un seau, le fermer, puis téléphoner au garde-faune de votre région.
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L’ordonnance sur les paiements directs (OPD) prévoit des contributions pour les programmes volontaires de protection des animaux « Systèmes de stabulation particulièrement respectueux des animaux » (SST) et « Sorties régulières en plein air » (SRPA). Les exigences du programme SRPA constituent la base de l’élevage biologique suisse. En outre, les programmes de divers labels de droit privé se fondent sur les programmes SST et SRPA.
L’art. 72, al. 4, OPD prévoit que les contributions au bien-être des animaux ne sont pas réduites si l’une des exigences visées aux art. 74 (SST) ou 75 (SRPA) ou à l’annexe 6 ne peut être respectée en raison d’une décision des autorités.
Cela signifie que les restrictions d’accès à l’aire de sortie imposées par l’ordonnance n’entraîneront aucune réduction des contributions au bien-être des animaux.
Les mesures n’ont donc aucune incidence sur la désignation « Fermier élevé en plein air » réglée dans l’ordonnance sur la désignation de la volaille (cf. annexe, ch. 4.2, let. b).
La maladie
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La grippe aviaire est causée par le virus influenza.
Toutes les espèces d’oiseaux sont touchées, notamment les poules et les dindes.
Les oiseaux coureurs et les oiseaux d’eau, comme les canards et les oies, sont moins sujets à la maladie et s’ils la développent, celle-ci est d’intensité moindre. Ils peuvent cependant propager l’agent infectieux. C’est donc pour protéger la volaille que les espèces doivent être séparées.
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S’agissant des souches de HPAI qui circulent actuellement en Europe, rien n’indique qu’il existe un risque de transmission à l’être humain. Cependant, les mesures d’hygiène servent aussi à le protéger, étant donné qu’il faut toujours s’attendre à des mutations de l’influenza aviaire. C’est aussi la raison pour laquelle les cantons peuvent restreindre l’accès des personnes aux cours ou plans d’eau s’ils l’estiment nécessaire.
En cas de contact étroit avec la volaille malade, une faible transmission du virus à l’homme n’est pas exclue. Protégez-vous avec des masques FFP2, des gants et des lunettes.
Les produits de volaille, comme la viande de poulet et les œufs, peuvent être consommés sans crainte.
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La grippe aviaire chez la volaille est associée à des difficultés respiratoires. On observe une diminution des performances de ponte des poules et une mortalité élevée. Les coquilles d’œuf deviennent minces ou manquent complètement. On peut observer des enflures au niveau de la tête. Les animaux se montrent léthargiques. Chez les oiseaux aquatiques, on n’observe le plus souvent aucun symptôme, mais ceux-ci peuvent transmettre la maladie.
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La transmission s’effectue par contact direct entre les animaux au travers des voies respiratoires (mucus, sécrétions, poussières contaminées) et indirectement par l’intermédiaire d‘ustensiles contaminés, de fientes, de véhicules et de personnes.
Les animaux atteints peuvent sécréter le virus pendant plusieurs semaines, essentiellement via les fientes et par aérosols (sécrétions nasales, pharyngiennes et oculaires).
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Cette maladie est classée selon l’ordonnance sur les épizooties comme « épizootie hautement contagieuse ».
Si un cas est constaté dans une exploitation, les animaux contaminés, ainsi que tout le cheptel, doivent être mis à mort et aucun traitement n’est possible.
L’utilisation de vaccin contre l’IA est interdite en Suisse.