Mesures durables
La lutte contre le smog estival d'ozone nécessite l'application de mesures durablement efficaces. Ainsi, les émissions de polluants précurseurs de l'ozone (oxydes d'azote et composés organiques volatiles COV) ont pu être réduites de moitié au cours des quinze dernières années, ce qui a permis de diminuer les pics d'ozone. Cependant, pour que les valeurs-limites d'immission pour l'ozone puissent être respectées, les émissions des polluants précurseurs doivent encore être diminuées d'environ 50 %. Cet objectif peut être atteint par des mesures à long terme, par exemple la réduction des émissions de ces polluants pour toutes les catégories de sources, en appliquant les techniques les plus performantes. Parmi ces mesures techniques, on peut citer les normes et les prescriptions sur les gaz d’échappement (voitures, machines de chantier…).
Seuil d'information
La Conférence des directeurs des travaux publics, de l'aménagement du territoire et de l'environnement (DTAP) a décidé le 21 avril 2005, en accord avec les représentants de la Confédération, d'informer activement la population lorsque les concentrations d'ozone sont excessivement élevées. Cette démarche s'applique dès que le seuil européen d'information, situé à 180 µg/m³, est atteint. Cette valeur correspond à une fois et demi la valeur-limite d'immission de l'OPair.
Seuil d'alarme
Lorsque la valeur de 240 µg/m³ est dépassée pendant trois heures consécutives, les cantons concernés mettront en oeuvre les mesures temporaires qu'ils ont adoptées (p. ex. des limitations de vitesse sur le réseau autoroutier).