L’exposition a présenté les multiples types de laine. Contrairement à ce que l’on peut croire, ce matériau n’est pas l’apanage du mouton. Cachemire et mohair, qui se distinguent clairement au toucher, sont tous deux confectionnés avec des poils de chèvres ; la laine angora est récoltée avec un peigne sur le dos d’un lapin et le sous-poil du lama présente des fibres de couleurs variées. La laine n’est d’ailleurs pas toujours d’origine animale : le lait, le maïs ou le bambou ont eux aussi beaucoup à offrir...
Dans cette exposition réalisée par le bureau atena - atelier nature sàrl et wapico, les visiteurs ont découvert la laine la plus précieuse du monde, ils ont appris où et quand l’utilisation de la laine est apparue, de quelle manière la laine brute se transforme en un fil prêt à l’emploi et se sont laissés surprendre par quelques histoires singulières. Imaginez : le tricot était autrefois une affaire exclusivement masculine !
Surpassant en qualité la plupart des fibres synthétiques, la laine se glisse partout. Celle de mouton est utilisée dans les habitations pour dissiper les mauvaises odeurs ; les sportifs et les musiciens ne peuvent s’en passer, et même les plantes en pot et les jardins s’y mettent.
Enfin, 100 % pure laine était aussi une exposition vivante qui a continué d’évoluer au fil du temps. Une large campagne de tricot-graffiti a permis de réunir douze écoles du canton, onze EMS et une nonantaine de tricoteurs et tricoteuses autour d’un projet commun : embellir les abords du Musée et la ville de notes colorées et tricotées.
Et ce n’est pas fini ! De nombreux ateliers et cours, un défilé de mode Rock’n’Wool mais aussi un coin cosy dans l’expo attendaient celles et ceux qui souhaitaient passer un moment convivial et créatif ! Car le tricot n’est plus ringard ; il est même sacrément à la mode !