Au mois de juillet 2020, à la suite d’un contrôle de la circulation routière effectué par la Police cantonale, une dénonciation avait été déposée par cette dernière à l’encontre d’un garde-faune auxiliaire pour délit contre la loi fédérale sur la chasse et contravention à la loi fédérale sur les armes. Il lui était reproché d’avoir utilisé un silencieux et d’avoir transporté une arme chargée dans son véhicule.
Saisi de l’opposition à l’ordonnance pénale rendue par le Ministère public, le juge de police de la Sarine a rendu son jugement en date du 9 novembre 2021, lequel met en évidence que le garde-faune auxiliaire a suivi scrupuleusement les instructions du SFN et avait appliqué consciencieusement et de bonne foi toutes les précautions nécessaires dans l’exercice de la mission qui lui avait été confiée. Il ressort donc totalement blanchi des chefs d’accusation qui avaient été retenus contre lui.
Lors des faits du mois de juillet 2020, le garde-faune auxiliaire avait été interpellé par la police alors qu’il était en mission pour le Service des forêts et de la nature (SFN) et venait d’effectuer un tir, de nuit, sur une laie dont le corps se trouvait sur le panier attelé au crochet de son véhicule.
Le SFN rappelle que le tir de sangliers par les agents de l’Etat est nécessaire afin de prévenir les dégâts de ces animaux dans l’agriculture. Les tirs s’effectuent de nuit, avec des appareils de vision nocturne et des silencieux, afin d’assurer tant la sécurité que la tranquillité des habitants et de la faune.
Le SFN déplore fortement que le garde-faune auxiliaire et sa famille aient dû subir des critiques injustifiées et vivre 18 mois pénibles, en raison notamment de la couverture médiatique et surtout de dénigrements importants dans les médias sociaux.