Un enfant mineur peut être adopté si le ou les adoptants lui ont fourni des soins et ont pourvu à son éducation pendant au moins un an et si toutes les circonstances permettent de prévoir que l’établissement d’un lien de filiation servira le bien de l’enfant sans porter une atteinte inéquitable à la situation d’autres enfants du ou des adoptants.
Une adoption n’est possible que si le ou les adoptants, vu leur âge et leur situation personnelle, paraissent à même de prendre l’enfant en charge jusqu’à sa majorité.
La différence d’âge entre l’adopté et le ou les adoptants est au moins de 16 ans et au plus 45 ans. Des exceptions sont possibles si le bien de l’enfant le commande.
Après son adoption, l’enfant a un ou deux nouveaux parents. Dès ce moment, les rapports juridiques avec ses parents biologiques cessent d’exister. L’adoption n’est prononcée qu’avec l’accord de l’enfant et si elle sert son bien-être. Lorsque l’enfant n’a pas 18 ans, ses parents biologiques doivent aussi donner leur accord.
En cas d’adoption d’une personne majeure, les parents biologiques de la personne majeure sont invités à donner leur avis, mais il n’est pas nécessaire d’obtenir leur consentement. Pour le reste, les mêmes dispositions s’appliquent que pour l’adoption des mineurs.